Serguei Kravtsov, vice-ministre de l’éducation russe et directeur du Bureau de supervision de l’éducation, a annoncé le 14 mars que le Bureau de supervision de l’éducation russe a achevé le développement technique de l’examen national unifié de langue chinoise et se prépare à inclure le chinois dans l’examen national unifié russe. Les élèves du secondaire devraient ainsi pouvoir participer à l’examen unifié russo-chinois en 2019. En plus de la Russie, l’Allemagne a inscrit le chinois parmi les matières des langues étrangères pour son baccalauréat et l’Irlande a également prévu d’inclure le chinois comme choix de matière dans le sien.
L’examen national unifié russe est non seulement un examen final dans les écoles secondaires russes, mais aussi un examen d’entrée à l’université, qui comprend un total de 14 matières obligatoires et facultatives. À l’heure actuelle, la Russie compte environ 750 000 diplômés du secondaire participant aux examens nationaux russes chaque année.
Selon M. Kravtsov, en l’espace de trois ans, l’Académie russe de supervision de l’éducation a achevé la mise en place des dispositions destinées aux examens écrits et oraux de chinois, de la méthode de notation des tests de langue chinoise, et a formé les examinateurs.
En Allemagne, dans le baccalauréat, qui s’étale sur une période de deux ans, de plus en plus d’écoles proposent le chinois comme langue étrangère pour les examens de fin d’études, et le nombre d’étudiants choisissant le chinois en tant que matière a également augmenté.
En Irlande, le gouvernement a publié fin 2017 sa stratégie d’enseignement des langues étrangères sur 10 ans, précisant que, à partir de 2020, les étudiants pourront choisir la langue chinoise en tant que matière à option, et qu’ils pourront sélectionner le chinois comme épreuve à l’examen du baccalauréat irlandais en 2022.
Outre l’inclusion du chinois comme matière à l’examen, de nombreux pays ont mis en place des cours de chinois dans les écoles primaires et secondaires pour cultiver des talents en langue chinoise. Fin 2016, le gouvernement britannique a ainsi officiellement lancé un « Programme de formation en chinois» (MEP) pour soutenir l’enseignement du chinois dans les écoles secondaires en Angleterre et prévoit d’investir 10 millions de livres d’ici la fin de 2020 pour former au moins 5 000 jeunes capables de communiquer en chinois.
En Espagne, le nombre d’apprenants en langue chinoise a dépassé les 40 000. La France compte quant à elle plus de 150 universités et plus de 700 écoles primaires et secondaires proposant des cours de langue chinoise, et le Ministère français de l’éducation a également créé un poste de surintendant de la langue chinoise à temps plein. Plus de 30 000 étudiants en chinois sont inscrits en Italie, et plus de 40 universités ont mis en place des cours et des spécialités en langue chinoise.
Selon des statistiques incomplètes, sur les 50 millions de personnes que compte la population de la Corée du Sud, 10,6 millions de personnes apprennent le chinois et les caractères chinois, le plus grand nombre dans le monde, et chaque année, près de 170 000 personnes participent aux tests de compétence en langue chinoise (HSK), au test de chinois des écoles élémentaires et secondaires (LCT), etc.
Au Pakistan, selon Zhang Daojian, directeur de l’Institut Confucius à Islamabad, le nombre de personnes inscrites au test HKS enregistrés par chaque institut Confucius dépasse maintenant les 1 000.
C’est dès 2010 que les Nations Unies ont créé la « Journée des Nations Unies pour la Chine ». À l’heure actuelle, les Nations Unies comptent plus de 600 employés de différents pays qui participent à des cours et des formations en langue chinoise chaque année.
(Par Li Wei, journaliste au Quotidien du Peuple)